Dans le cadre des 30 ans de la marche pour l’égalité, des militant-es: de l’ATMF, du collectif contre l’islamophobie, du collectif sans papiers du 95, et le collectif antifasciste paris banlieue, proposent une rencontre ciné-débat à partir du film: « un racisme à peine voilé ».
La projection aura lieu dimanche 1er décembre à la MJC d’Argenteuil à 15h (7 rue des Gobelins Argenteuil). Le débat démarrera à 16h30.
J’ai marché pour l’égalité en 1983: on était des stars, aujourd’hui la plupart sont au RSA
On commémore cette année les 30 ans de la Marche pour l’égalité et contre le racisme : film avec Djamel Debbouze, tour de France, manifestations… D’une poignée au départ de Marseille, ces enfants d’immigrés étaient 100.000 à l’arrivée à Paris. Que sont-ils devenus aujourd’hui ? Quel regard portent-ils sur la situation aujourd’hui ? Djamel Atallah, un des marcheurs historiques, nous raconte. leplus.nouvelobs.com, le 27 novembre 2013
La « Marche pour l’égalité » toujours d’actualité trente ans après
Trente ans après la « Marche pour l’égalité et contre le racisme » qui avait rassemblé 70 000 participants à Paris et entraîné une réflexion sur l’égalité des droits en France, le film « La Marche » raconte l’histoire du mouvement. Christian Delorme qui en fut l’un des initiateurs et le sociologue Abedellali Hajjat en dressent le bilan. Par Laurent Grzbowski, lavie.fr, le 19 novembre 2013
15 octobre 1983. Trente-deux jeunes immigrés décident de traverser la France à pied pour attirer l’attention sur les problèmes qui les touchent chaque jour : l’indifférence et parfois même l’hostilité. France Inter, Un temps de Pauchon, émission du mercredi 27 novembre 2013
Marche pour l’égalité : la belle cacophonie
Les commémorations pleuvent pour le trentième anniversaire de la Marche pour l’égalité. Certains anciens marcheurs, encore bien actifs, crient à la récupération. Revue d’effectif. Politis.fr, le 26 novembre 2013
Trente ans après la Marche pour l’égalité, où en est la société française ?
Le 15 octobre 1983, trente-deux enfants d’immigrés partaient à pied de Marseille pour réclamer l’égalité, la justice et la fin des crimes racistes. Mille deux cents kilomètres plus tard, le 3 décembre, la « Marche pour l’égalité et contre le racisme » fut accueillie à Paris par près de 100 000 personnes. Reçus à l’Elysée, ses marcheurs réclamèrent à François Mitterrand le droit de vote pour les étrangers et une carte de séjour de dix ans, au lieu d’un. Trente ans plus tard, après SOS Racisme, Le Pen, la crise des banlieues et la burqa, la société française a-t-elle évolué ? Par Maxime Vaudano, Le Monde, 12 octobre 2013, mis à jour le 16.10.2013
Le 3 décembre 1983, 100 000 personnes défilaient à Paris en conclusion d’une marche contre les violences policières entamée un mois et demi plus tôt par une quinzaine de jeunes Français issus de l’immigration.
Les trente ans de cette « Marche pour l’égalité et contre le racisme » sont l’occasion de revenir sur les différentes marches contre l’exclusion : il est nécessaire de repenser la convergence entre les différentes luttes que sans-papiers, précaires, « héritiers de l’immigration » partagent.
Loin des commémorations aseptisées qui vont bon train actuellement, nous proposons une après-midi/soirée gratuite de projections, discussions, concerts, autour de ces différentes marches contre l’exclusion.
« Ce qui rend pertinent Fanon c’est le racisme avoué ou larvé des sociétés. C’est la non reconnaissance affichée des actes de la période coloniale, c’est la non reconnaissance de la colonisation comme système répressif, dégradant, responsable d’esclavage, d’exploitation, de haines raciales voire de génocides. C’est, conséquemment, la faiblesse de politiques d’intégration qui accélèrent le développement des communautarismes, les replis sur-identitaires. » (Jacques Allaire, carnet n°1 du Tarmac, présentation de la pièce Les Damnés de la terre).
Les « héritiers » de la Marche pour l’égalité des droits et contre le racisme de 1983 et les mobilisations qui ont suivi pourraient reprendre à leur compte les mêmes constats.
50 ans après les paroles politiques et de révolte de Frantz Fanon, 30 ans après la marche de 1983 pour l’égalité des droits et contre le racisme, qui rassembla plus de 100 000 personnes à Paris, comment transmettre cette mémoire et cette histoire des luttes et faire acte de résistance et d’action contre toutes les formes d’oppression et de domination, d’inégalité, de racisme et de discriminations ?
14h – 15h30 : rencontre-débat
En présence du créateur Jacques Allaire. Avec la participation des Collectifs FASTI, LDH du 20è arrdt, du Collectif national Egalités des droits/Justice pour tou-te –s.
Animation : Mathilde Zederman (Belleville Citoyenne) et Mohammed Ouaddane (Trajectoires)
Exposition-projection « La Marche pour l’égalité et contre le racisme, 30 ans déjà. Elles et ils marchent encore…», proposée par AIDDA
Intermèdes théâtraux, avec la troupe de théâtre du RESF (sous réserve)
Entrée libre
16h – 18h : Représentation de la pièce « Les damnés de la terre » de Frantz Fanon; mise en scène de Jacques Allaire.
Tarif spécial 7 euros, pour les participants au débat.
Lieu : Le TARMAC, La scène internationale francophone
159 avenue Gambetta 75020 Paris – Métro Saint-Fargeau
01 43 64 80 80 (réservations)
Contact : Mathilde Zederman (Belleville Citoyenne) : 06 67 61 85 67 / mathidezederman@hotmail.fr
Mohammed Ouaddane (Trajectoires) : 06 11 29 59 18 / ouamo6@gmail.com
Sarah Girard (Tarmac) : 01 40 31 09 11 / s.girard@letarmac.fr
Le Collectif national Egalité des droits-Justice pour tou-te-s 