Luttes de l’immigration : Comment ça a marché…
Nous fêterons le 3 décembre prochain les 30 ans de la première marche pour l’égalité et contre le racisme. Se souvenir de ces luttes est un enjeu primordial dans un contexte d’offensive raciste sans précédent. Par Nicolas Pasadena
LA MARCHE, L’ISLAMOPHOBIE ET LES «BEURGEOIS»
Le trentenaire de la «Marche pour l’égalité et contre le racisme», dite la Marche des beurs qui s’est déroulée entre le 15 octobre et 3 décembre 1983, est commémoré en France dans une certaine gêne. La marche a ses «vétérans» médiatiques mais son impact politique et social se révèle bien maigre. Il suffit de regarder la représentation nationale française pour mesurer que le changement est loin d’avoir fait son chemin. Les socialistes français avec SOS-Racisme ont bien raflé la mise de la «marche» mais les circuits politiques sont bien fermés même si on s’offre ses «représentants de la diversité». Quelques noms ont été mis en avant pour en «rajouter» dans la stigmatisation des «siens» au nom de la laïcité et l’anti-communautarisme. Mais sur le fond, la gauche socialiste a intégré, aussi bien que la droite, une vision islamophobe qui permet de faire «passer» une vision raciste. Par M. Saadoune, Le Quotidien d’Oran
Il y a 30 ans, la « Marche des beurettes » : elles ont encore des choses à dire
Dans le flot des commémorations des 30 ans de la Marche pour l’égalité et contre le racisme, renommée « Marche des beurs », on oublie un peu vite que le quart de la cinquantaine de marcheurs étaient des marcheuses. Rencontre avec quatre d’entre elles qui ont encore des choses à dire. Par Laurent Burlet, Rue89Lyon
Celui qu’on appelait « le curé des Minguettes » estime que la France n’est pas un pays raciste, mais qu’elle ne reconnaît pas la pleine citoyenneté des Français issus de l’immigration. La Croix, 8 novembre 2013
La Réunion nationale organisée par le Collectif national Egalité des droits/Justice pour tous (tes) aura lieu à Paris le 9 novembre de 10h à 14 h à la FTCR (23, rue du Maroc – 75019 Paris), notamment autour du document provisoire de la plate-forme revendicative et de la mobilisation nationale du 7 décembre, avec l’ordre du jour suivant :
1- Validation des actes revendicatifs et amendements précis à partir du document provisoire établi (de nouveau ci-joint).
2- Point sur les initiatives en régions et établissements des points de convergence,
3- Point sur le matériel de campagne et préparation concrète de la manifestation nationale du 7 décembre.
4- discussion sur les initiatives et mobilisations à prévoir dans l’après 7 décembre
Adresse de la Réunion : Le FTCR au 23, rue du Maroc – 75019 Paris (métro : Stalingrad)
Tél : 01 40 34 18 15
Important : le Collectif, suite à la réunion du matin du 9 novembre, participera aux travaux de l’ATMF organisés le samedi après-midi et consacrés notamment aux thèmes des luttes pour l’égalité des droits.
par Faïza Zerouala
Ascenseur social, plafond de verre, fossé générationnel, fracture sociale…
Les expressions ne manquent pas pour dénoncer les difficultés de notre société à s’accorder au pluriel.
L’égalité en marche ? >>> Voir l’émission
En novembre 1983 avait lieu la Marche pour l’Egalité et contre le racisme, rebaptisée depuis Marche des Beurs. Cette marche qui a parcouru 1000 km et rassemblé plus de 100 000 personnes à son arrivée à Paris, sera vécue comme l’acte fondateur d’une nouvelle ère dans les rapports entre Français de tous horizons. Trente ans après, Egaux mais pas trop s’interroge : que reste-t-il de ce combat ? L’égalité des chances a-t-elle progressé ? Quel bilan peut-on dresser de trente ans de luttes contre les inégalités dans la société française ? Pour répondre à ces questions Stéphane Correa a rencontré les anciens marcheurs et marcheuses, les membres du groupe Zebda, le Secrétaire National du PS Malek Boutih et Nadia Lakhdar, scénariste du film La Marche.
Notre héritage républicain prône une démocratie pluraliste à l’image de notre société, porteuse de sens et de différences. Mais derrière les mots, comment ces intentions se traduisent-elles dans l’action ? Comment la France multiple s’est-elle construite ? Pourquoi notre société éprouve-t-elle des difficultés à s’accorder au pluriel ?
Age, sexe, origines, handicap… de nombreuses discriminations persistent au pays des droits de l’Homme et de la méritocratie républicaine.
En regardant la France par le prisme de la diversité, Rokhaya Diallo a décidé d’enquêter sur le terrain pour bousculer les clichés de la diversité, pour observer les avancées, les régressions, les contradictions mais aussi les pistes d’avenir dans l’acceptation et l’intégration de la différence.
A travers de nombreuses rencontres en immersion avec les citoyens concernés et les reportages en écho, « Égaux mais pas » trop bouscule les clichés sur la diversité.
Egaux mais pas trop, Une émission présentée et réalisée par Stéphane Correa Coproduite par Point du Jour et LCP-AN.
Diffusion : Mercredi à 21h30
Dossier, Le Courrier de l’Atlas, n°75, novembre 2013
Le Collectif national Egalité des droits-Justice pour tou-te-s 